mardi 28 août 2018

Voir le monde avec des yeux d'enfants

J'ai revisité mon blog - CE blog - cette nuit, ne parvenant plus à dormir, et j'y ai retrouvé de jolies choses, des photos, des articles, et aussi ce genre d'images


aquarelle Marie K.

samedi 25 août 2018

Encore un beau cadeau !!!!

C'est arrivé hier. Je l'ai trouvée dans ma boîte dans la soirée. Merci une fois de plus Ambre pour cette magnifique carte et tes pensées. J'ai rapproché la carte postale d'une des photos que tu m'avais envoyée et qui est dans mon coin "Jésus" (j'en ai plusieurs en fait) car il me semble bien qu'il s'agit de la même église (cathédrale) avec les couleurs magnifiques provenant des vitraux. Et  merci pour la belle citation du Mahatma Gandhi : "Le bonheur vient de ce que vous donnez et non de ce que vous recevez". C'est vrai mais recevoir contribue aussi à procurer du bonheur. La preuve :-D

Cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, Nevers (58)

dimanche 5 août 2018

Ce matin un ciel beau à couper le souffle

Ce matin en allant à ma fenêtre, voici ce que j'ai aperçu. Deux chats sur le rebord d'une terrasse voisine en hauteur et qui me regardaient. Le ciel est beau à couper le souffle.




jeudi 19 juillet 2018

Cueillir l'instant

Cueillir l'instant

Il faut prendre le bon moment lorsqu'il se présente, ces instants-là sont si rares. Marie K.




"Vincent qu'on assassine", de Marianne Jaeglé

Je l'ai lu presque d'une traite, pourtant Dieu sait comme j'ai tendance à sombrer dans le sommeil lorsque je lis trop longtemps. La fatigue, mes yeux qui par moments refusent de continuer à me suivre… Mais j'étais prise par le récit, par la façon dont l'auteure nous retrace la vie de Vincent Van Gogh depuis son installation dans la maison jaune à Arles (mai 1888) jusqu'à sa mort et son enterrement à Auvers-sur-Oise fin juillet 1890. 
Le narrateur est extradiégétique mais également omniscient et on pénètre de temps à autre les pensées de Vincent, sa façon de voir, de ressentir, ses espérances, ses tourments et les interrogations qui sont les siennes. Vincent le pur, Vincent le solitaire malgré lui, Vincent l'écorché, Vincent qui doute, qui porte une admiration et une amitié sans borne à Paul Gauguin qui visiblement ne les mérite pas. L'épilogue nous le confirmera. Vincent qui veut surtout ne jamais nuire à qui que ce soit et qui a priori - n'en déplaise aux détracteurs de la thèse - aurait eu des paroles assez ambiguës sur son lit d'agonie pour laisser penser à un suicide plutôt que de livrer quelqu'un qui lui aurait fait du mal. A l'image de Dieu, à l'image du Christ, car n'oublions pas que - même s'il n'y est pas fait allusion dans ce roman - Vincent avait voulu devenir pasteur et était obsédé par les récits bibliques et les paraboles de Jésus, par l'image du semeur, par le Créateur. La religion qui n'a pas voulu de lui – il n'a pas pu finaliser ses études de théologie et est devenu prédicateur laïc avant de se tourner définitivement vers la peinture. Le monde de la peinture qui n'a pas voulu de lui puisque officiellement il n'a vendu qu'une seule toile de son vivant, "la Vigne rouge", achetée à Bruxelles en 1890. La vigne, encore une image biblique très symbolique dans les évangiles. 

Je n'ai pu retenir mes larmes au moment du récit où l'on apprend que puisque Vincent est premièrement "protestant" et deuxièmement "suicidé" (thèse officielle) il n'aura ni droit à un office religieux dans la petite église d'Auvers-sur-Oise dont il a fait un mois avant sa mort une toile de toute beauté – le curé refuse de dire une messe pour un protestant - ni même celui d'être enterré dans le cimetière attenant à l'église.  Il aura tout de même droit à une sépulture dans le nouveau cimetière qui se trouve à l'écart dans un champ en hauteur, non loin de l'endroit où il a peint son dernier tableau "champ de blé aux corbeaux".  Cela m'a bouleversée car cet être qui a passé sa vie à penser à son Créateur, à vivre dans la plus grande simplicité et humilité, n'a même pas eu droit à une messe ou à un culte pour ses obsèques. 
J'ai connu dans mon enfance et dans mon adolescence pareils conflits de clochers, des curés qui refusaient de "prêter" leur église même le temps d'un office à la communauté protestante pour la cérémonie religieuse de l'un des leurs. C'est la mairie de la ville qui prêtait alors une petite salle en rez de chaussée, celle-là même qui servait pour les cours de catéchisme et pour les cultes de baptêmes ou de mariages. Plus récemment, il y aura de cela dix ans en novembre, au décès de ma mère, j'ai fait venir chez moi le pasteur protestant de ma ville pour préparer la cérémonie religieuse. Un membre de la famille que je ne citerai pas est arrivé alors, disant que de toute façon ma mère avait laissé un papier en disant qu'elle ne voulait pas de messe. "De messe ?", m'a dit alors le pasteur ? "Elle était catholique ?". Force me fut d'admettre que ma mère avait été élevée dans la religion catholique mais avait toujours affirmé préférer la religion protestante (église réformée de France) plus sobre, plus tolérante et sans chichis (elle avait été traumatisée étant enfant par un curé d'église qui lui avait dit qu'elle irait tout droit en enfer parce que ses parents étaient divorcés). Le pasteur s'était levé et semblait prêt à plier bagage. "Ah, si elle était catholique…". J'avais alors au beau milieu de mon salon une aquarelle représentant le Christ que j'avais peinte d'après une icône au moment du décès de mon père huit ans plus tôt. Je me suis levée brusquement, ai regardé le pasteur droit dans les yeux, puis ai désigné l'image du Christ et lui ai dit : "Vous l'avez vu Celui-là ? Celui que vous prétendez servir ? Vous l'avez vu ? Il nous regarde. Il est là au milieu de nous et vous osez dire que vous n'allez pas célébrer un office religieux pour ma mère sous prétexte qu'elle ne fait pas partie de la même religion que vous ? Vous croyez vous qu'Il s'intéresse aux guéguerres de religions des hommes ? Toute mon enfance j'ai souffert de cette division dans ma famille entre pro-cathos et pro-protestants. C'est ma mère qui nous a appris à croire en Dieu et à prier. Alors vous ne pouvez pas lui refuser un culte pour ses obsèques". Visiblement touché par mes paroles, le pasteur s'est remis assis et nous avons pu commencer à préparer le déroulement de la cérémonie. Elle a eu cette chance. Vincent non. C'est ma mère aussi qui aimait tant Van Gogh, le jaune, les tournesols… Elle était née un 27 juillet. Vincent a reçu la balle mortelle un 27 juillet, tirée de sa main ? tirée par René Secrétan ?  A chacun de se faire une opinion. Personnellement la thèse de l'accident me paraît plausible, plus que celle du suicide. 

samedi 14 juillet 2018

La danseuse étoile

Hier soir, lors d'un feu d'artifice, zoom sur une photo prise dans la soirée. On dirait une danseuse étoile.

Féerie dans le ciel du 13 juillet 2018

dimanche 8 juillet 2018

Ici et maintenant

Petite promenade dans un parc public de la ville. Juste être là et admirer


mercredi 14 février 2018

Spread LOVE everywhere you go, everywhere you are, every time you can.

En cette journée de Saint Valentin, cette citation de mère Térésa a toute sa place. 

Bonne Saint Valentin à tous les amoureux et à tous ceux et celles qui n'ont pas d'amoureux (-se). 

image trouvée sur Internet. 

vendredi 9 février 2018

Jusqu'au bout du monde...

Et si on montait dans le bus pour voir où il mène ?


crédit photos : ma fille Bé

Le lac de Saint-Mandé sous la neige

Des nouvelles du front, non du froid. C'était en début de semaine, le lac de Saint-Mandé, dans le bois de Vincennes. C'est froid certes, mais qu'est-ce que c'est joli !

crédit photo : ma fille Bé

Et un autre lac en cette fin de semaine, à plusieurs centaines de kilomètres de là
crédit photo : ma fille Bé
"Une mouette pour maman" :-)

dimanche 28 janvier 2018

Poulet à l'oriental : poulet magbous

Il y a vingt ans, on ne trouvait dans ma cuisine en tout et pour tout pour assaisonnement, épices et herbes aromatiques que du sel, du poivre, du thym, du laurier, du persil et des clous de girofle plus ail, oignons et échalotes bien entendu, question d'éducation et de culture. Aujourd'hui, je suis heureuse d'avoir, quelle que soit la recette, à peu près tout ce dont j'ai besoin sous la main.
J'ai donc pu préparer - après un passage obligé au marché hier après-midi pour la viande de poulet - ce plat absolument délicieux et dont même le qualificatif "délicieux" ne suffit pas à dévoiler les saveurs, les subtilités au palais, subtilités d'odeurs, subtilités de couleurs pour la vue.
Tous les sens sont en émoi. C'est un raffinement. Et pour cause, magbous en arabe signifie "être engagé" ("be engaged" in English, soit "être fiancé(e)") et c'est un plat qui est servi notamment pour les mariages et fiançailles. 
Je gardais la recette trouvée dans un magazine de télé de supermarché sous le coude depuis deux ou trois semaines. Ce matin j'ai testé, et à l'heure où j'écris, je déguste "gustativement". C'est succulent.
En images :


J'ai préparé tout ce dont j'ai besoin

petit achat récent chez Maisons du Monde : une mini râpe. Elle ne coupe pas les oignons en lamelles mais pour "presser" l'ail, c'est parfait.

Ça mijote dans la cocotte en fonte

N'ayant pas de noisettes, j'ai ajouté des amandes effilées

ajout de la coriandre fraîche ciselée

et voilà, le riz Basmati a été cuit à part durant 8 minutes et, après avoir mêlé le riz à la préparation, je me suis servie une petite assiette de dégustation. Le verdict est : réussi !!! délicieux !

La recette du magazine de télé. Vous pouvez cliquer sur toutes les images pour les agrandir, et même les télécharger sans problème. Bon appétit si vous vous lancez à votre tour. C'est un délice.

dimanche 21 janvier 2018

Les femmes et la peinture, ou les stéréotypes culturels.

Je me suis souvenue d’une anecdote.
Un jour une copine de lycée (classes de première et terminale) était venue me rendre visite. Je ne l’avais pas vue depuis une quinzaine d’années et j’étais déjà la maman de quatre enfants, ma fille Bé venant de naître.
La copine – Claudine - voit plein de toiles sur le mur de là où j’habitais, toiles signées de mon nom de femme mariée. Souvent juste l’initiale de mon prénom et le nom de famille.
Elle observe puis me dit : « Ah tiens, ton mari peint ? c’est joli ». J'ai donc dû la détromper et lui dire que les toiles étaient de moi. Elle a paru surprise.

L'un de mes fils, quant à lui, alors qu’il avait huit ou dix ans, entend un bruit de perceuse chez les voisins. Il s’écrie : « Ah, la voisine est encore en train de bricoler ! ». J’ai bien rigolé. Pour lui, en raison de son vécu, la perceuse, les gros travaux, la peinture, la couture et bien d'autres choses encore, c’était « maman », donc féminin.

En Afrique, par exemple, pour ce que j'en ai vu au cours de mes différents séjours, ce sont principalement les hommes que l'on voit affairés sur les machines à coudre (souvent de vieilles machines Singer à pédale).


Tout est affaire de culture.





lundi 1 janvier 2018

Elle est partie rejoindre le ciel et les étoiles

Elle s'appelait Régine et elle était pour moi ma deuxième maman.
Voici un court extrait qui parle d'elle dans le livre que j'ai écrit entre octobre 2004 et le quinze février 2005.

Le même jour, juste après mes deux appels, j’ouvris le courrier du jour et je découvris une carte de vœux que m’envoyait une femme avec qui je partageais beaucoup d’amour. Elle était celle dont je m’étais inspirée avant même d’être mère et dont je m’étais dit qu’un jour je voudrais être une mère aimante comme elle. Le dessin sur la carte représentait exactement la vision que j’avais eue en rêve en décembre dernier : on y voyait la mer, un genre de petite crique avec des rochers et de grands oiseaux blancs qui volaient à la recherche de nourriture.

J'ai toujours et en permanence sous les yeux à côté d'une jolie image du Christ et d'une photo de mes enfants la carte dont je parle dans cet extrait. C'était à l'approche du nouvel an 2004-2005 et Régine m'y présentait ses vœux, vœux qui n'ont cessé de se réaliser au cours de l'année 2005.
Elle est partie cette nuit-même, nuit du passage entre l'an 2017 et l'an 2018, rejoindre le ciel et les étoiles. 
Je l'aimais, elle m'aimait, même si la distance nous avait séparées, puis la maladie pour elle. J'ai allumé une petite bougie pour elle aujourd'hui, pour l'accompagner dans son ascension et j'espère que de là-haut elle pourra encore me voir 😊