mercredi 13 août 2014

Sans titre

Je remets au goût du jour ce superbe mail art de mon amie Nadine L., déjà publié ici en mai dernier. Le dessin à l'aquarelle, les couleurs, la composition, l'attention de mon amie Nadine, tout me touche dans cet envoi plein de charme, de douceur et de jovialité. Bonne semaine à tous et à toutes.

 

jeudi 12 juin 2014

Ciel d'Ecosse

Ces magnifiques photos m'ont été envoyées par ma fille B. Elles inspirent le calme et la sérénité.




mardi 3 juin 2014

Hamish, vache Highland en Ecosse

Avec l'aimable autorisation de ma fille B. je vous emmène en Ecosse, rencontrer Hamish, bœuf/vache Highland, née le 8 février 1993.
 
"Hamish est un bœuf Highland pure race. Il est docile et n’est pas dangereux à nourrir si vous prenez garde à ses cornes. Il se nourrit exclusivement de légumes.
Les vaches Highland naissent et grandissent pour faire face aux conditions climatiques les plus rudes que l’on trouve dans les Highlands et les îles d’Ecosse. Elles sont très résistantes tout en étant très douces de nature. Des troupeaux sont toujours nombreux aux quatre coins de l’Europe. Les vaches Highland n’ont pas de couche de graisse pour les tenir au chaud : elles ont à la place un manteau supplémentaire qui les garde à l’abri des intempéries. Ce manteau tombe au printemps en prévision des beaux jours.
Sa longue frange lui protège les yeux du vent et de la pluie l’hiver, et du soleil et des insectes l’été.
Les fouilles archéologiques font remonter le cheptel Highland au VIème siècle. Il s’agit du plus vieux pedigree au monde
". (voir texte du panneau ci-dessous).
Je vous rappelle que vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir.





 
 
Et loin des vertes étendues d'Ecosse... 
... vaches lorraines photographiées en avril dernier, dans un décor non moins vert grâce au climat particulièrement pluvieux de notre région. Qui a dit que l'herbe est plus verte chez le voisin ?

dimanche 25 mai 2014

Fête des mamans

Après le bricolage (message précédent), je me suis transformée en cuisinière pour accueillir mes deux fils qui venaient passer avec moi la journée de la fête des mamans. J'ai reçu des fleurs et beaucoup d'affection et ma fille B. m'avait par avance fait parvenir mon cadeau par la poste : un merveilleux album photos souvenir d'une semaine que nous avons passée récemment ensemble loin de tout et surtout de mon quotidien.
Au menu, outre l'entrée qui se composait d'une petite salade de crudités, un plat fort prisé et apprécié par mes enfants : une blanquette de veau cuisinée de façon traditionnelle (délicieuse) et, en dessert, une glace aux fraises faite maison.

 
 




lundi 19 mai 2014

Boeuf et carottes

J'en rêvais depuis plusieurs jours et je suis allée au supermarché - le marché est fermé le lundi - acheter les ingrédients de base : un morceau de viande de bœuf et des carottes.
Le boucher m'a vendu un morceau de macreuse je crois car, m'a-t-il dit, il n'y a plus les morceaux "d'hiver". Je veux bien le croire, je n'y connais pas grand chose.
J'ai surpassé ma peur de faire autant de bruit que si j'étais en train de percer un mur en béton et j'ai sorti ma vieille bécane (pas loin de quarante ans d'âge) pour couper les carottes en rondelles après les avoir épluchées et lavées.
Quelques oignons, une échalote, du persil, de l'ail, du sel, des épices diverses et variées, une feuille de laurier, des clous de girofle, et voilà... la cuisson est en route. J'ai ajouté du céleri branche qui restait dans le bac à légumes du frigo, des raisons secs, des quartiers de pomme et un peu de vinaigre balsamique. Je pense que ce devrait être bon. Verdict ce soir.

... Deux heures plus tard : une merveille pour le palais ! A refaire (si je me souviens de la façon dont je l'ai cuisiné).

vendredi 9 mai 2014

Paul

 
Paul a mal au dos

Paul s’est déplacé une vertèbre ou quelque chose comme ça après avoir soulevé et reposé mardi en début d’après-midi l’immense tiroir d’une grosse armoire, de surcroît pas vidé ; il venait de déposer le tiroir plein sur son lit quand il entreprit de dégager une caisse bien lourde et bien remplie, calée depuis une dizaine de jours dans le soubassement de l’armoire laissé vide lors du démontage temporaire de la vieille armoire en bois. Et là, aïe ! Ca fait mal. Douleur vive au niveau des vertèbres sacrées, sensation de jambes qui flageolent, et voilà Paul tout flagada. « Qu’est-ce que j’ai fait ?! – Quel idiot je suis ! » marmonne le pauvre Paul bien mal en point tout à coup. « Et que faire ? Je ne peux pas me permettre de ne plus pouvoir bouger ».

Paul arrête temporairement ses travaux de « déménagement » pour réfléchir à la façon dont, dans tous les cas, il va devoir enlever le tiroir gros et plein du dessus de son lit s’il veut pouvoir se coucher le soir. Aïe ça fait mal, et surtout, à peine moyen de marcher. Arnica Montana en granules homéopathiques, gel d’arnica sur la partie du sacrum, et attente en position étrange, ni vraiment assise, ni vraiment couchée. Les deux sont inconfortables et surtout risquent de rendre le changement de position impossible et de bloquer carrément les vertèbres. Il a déjà connu cela et il sait donc que cela peut arriver, que, oui, ça peut être encore bien pire. « Limitons les dégâts ! »
Une idée lumineuse lui permet quelques heures plus tard de déplacer le tiroir et le faire glisser sur le sol, doucement, d’abord un coin, puis l’autre, où il restera tant que le porter ou même le déplacer sera impossible. Au moins le lit est dégagé. La nuit passe, les reins enveloppés dans une grosse écharpe de laine bien douce et bien chaude. Réveils fréquents, rappel au passage, à chaque essai de mouvement, de la douleur qui est toujours bien présente et surtout de la fragilité : ce n’est pas le moment de faire un faux mouvement qui empirerait la situation.  Prudence ! Le lendemain, réveil tardif. Mot d’ordre : ne pas (trop) bouger. Heureusement qu’il y a les pc pour trouver tout un tas de choses à faire sans bouger beaucoup plus que les doigts. Arnica, gel d’arnica, arnica encore, gel encore… et la journée passe. Volonté d’aller acheter du pain vers 17 h, mais impossible. Les jambes sont molles et Paul sent que s’il trébuche ou bute sur le rebord d’un trottoir, il « casse ». Donc, tant pis. Renoncement au pain pour la journée et le lendemain au petit déjeuner.

J+2 : Encore fragile, sensible et handicapant. Il faut quand même consulter. On est vendredi et le week-end approche. Paul se décide et après avoir acheté un titre de transport au distributeur, monte dans le véhicule qui le conduit jusque devant la porte de son médecin. Volets fermés : le médecin a pris la semaine en congés. Pas de chance, Paul va le voir deux fois par an (là c’est la première fois de l’année), et il est en congés. Paul hésite. Il repart directement comme il est venu (le prochain transport est dans dix minutes, pour le trajet retour) ou il cherche à voir quelqu’un d’autre ? Réflexion de quelques minutes sur le trottoir. Ah, la pharmacie. Aller racheter de l’arnica Montana en granules, il n’en a plus.

Cling… fait la porte de la pharmacie en s’ouvrant. « Bonjour, » fait un homme un peu rondouillard à l’aspect jovial, surgissant de derrière le comptoir et les étagères chargées de pharmacopée. « Bonjour » répond Paul. « Je voudrais un tube granule d’Arnica Montana en 5 ch. Je voulais voir mon médecin généraliste, le docteur M., mais il est en congés cette semaine. Je me suis déplacé une vertèbre je crois ».  « En effet, le docteur a pris ses congés cette semaine ». « Vous connaissez un autre bon médecin dans le quartier ? » risque Paul à l’attention du pharmacien. « Bien sûr… Laissez-moi réfléchir… Il y a le docteur X, juste à côté, dans la rue perpendiculaire à cette avenue, juste au carrefour. Il est médecin généraliste et un peu ostéopathe. Et il y a les deux femmes, les nouvelles, un cabinet médical qui se trouve non loin d’ici. Je vais vous indiquer… » et le pharmacien se lance dans des explications qui convainquent Paul d’aller rendre visite à l’une de ces médecins. D’abord, ce sont des femmes, et cela lui inspire confiance, ensuite ce sont des homéopathes, et comme il a davantage confiance en l’homéopathie qu’en la médecine allopathique (à cause de tous les effets secondaires des médicaments), il pense qu’il va peut-être enfin rencontrer LE médecin, l’être parfait à qui il pourra désormais confier son corps sans craindre soit les effets secondaires, soit qu’il soit passé à côté de quelque chose de plus profond (terrain) que le symptôme lui-même.
Marchant comme sur des œufs pour ne pas faire ressurgir la douleur irradiante du sacrum ni risquer de se coincer en plein milieu de la chaussée en traversant l’avenue, Paul se dirigea vers le cabinet médical indiqué.

Une plaque, deux noms : deux noms de femmes, toutes deux médecins généralistes homéopathes, un même numéro de téléphone, une indication unique : sur rendez-vous. Pas d’indication de jours ni d’horaires. Paul regarde à nouveau les deux noms : laquelle choisir ? nom ? prénom ? Allez, il téléphone. Celle avec qui on lui accordera le rendez-vous sera celle choisie par le destin et donc la personne parfaite pour lui. Il prend son téléphone portable et compose le numéro. « Allo » fait une voix de femme agacée. « Allo ? » répond Paul surpris. A priori, ce n’est pas une secrétaire. Ou elle fait mal son travail d’accueil. « Allo. Le pharmacien qui se trouve non loin de chez vous m’a indiqué votre cabinet. En fait, je suis en bas de l’immeuble et je voudrais prendre rendez-vous. » « J’ai terminé les consultations ». C’est donc l’une des deux médecins pense Paul. « Oui. Et ? » « Je vous dis que les consultations sont finies. » « Je me suis déplacé une vertèbre et je suis en bas de chez vous. Mais je peux prendre rendez-vous … ( ?) » « Les consultations sont finies ! » répond sèchement la voix. « Vous voulez dire que les consultations sont finies… pour la journée ? pour la semaine ? » « C’est cela ! Au revoir monsieur ! » Et Paul entend raccrocher le combiné téléphonique. « Eh bien,  pour un médecin, quelle prévenance ! Elle aurait peut-être dû choisir un autre métier. C’est  presque de la non-assistance à personne en danger » soupire Paul. Il résiste à l’envie de retourner à la pharmacie raconter cela à l’homme qui lui a conseillé ce cabinet, mais cela l’obligerait à refaire un trajet à pied dont il sent que sa colonne se passera bien.

Par curiosité il retourne un peu sur ses pas pour aller voir la plaque de l’autre médecin indiqué par le pharmacien : une vieille plaque sur un mur, des horaires avec des indications jour par jour, avec ou sans rendez-vous. Au moins c’est clair. Mais un numéro de téléphone à huit chiffres qui laisse supposer que ce médecin a peut-être oublié de se mettre au goût du jour, cela fait tout de même une vingtaine d’années que les numéros de téléphone fixe sont passés à dix chiffres.

Tant pis. Paul retraverse la rue après avoir pris le temps d’acheter une bonne baguette de pain dans la boulangerie traditionnelle qui jouxte le cabinet du médecin (1,10 euros la baguette quand même, la tradition ça se paie !!! et il n’y avait pas d’autre choix possible dans cette boulangerie) et se dirige vers l’arrêt où il voit s’approcher un transport en commun qui le reconduira non loin de chez lui. Une baguette de pain à la main, une dose d’arnica sous la langue : « On verra bien. Je rentre ».
 

jeudi 1 mai 2014

1er mai fleuri

J'ai reçu plus de fleurs pour ce premier mai qu'on ne peut en imaginer pour une seule journée. Une carte de papier, des cartes virtuelles et des photos magnifiques de ma fille. J'ai flouté les visages car je ne suis pas sûre qu'elle et sa copine aimeraient que je diffuse leur image. D'ailleurs, si elle le souhaite, je retirerai les photos. En attendant, ça fait super joli en plus du traditionnel muguet du 1er mai. Merci à mes ami(e)s et à mes filles.




 
 

dimanche 27 avril 2014

Aquarelle maison bretonne

J'ai peint cette carte aquarelle pour mon amie Nadine L. Si vous voulez en savoir un peu plus sur cette aquarelle, vous pouvez cliquer ici. Bon dimanche

samedi 26 avril 2014

Mission accomplie

Je suis passée par un grand  moment de découragement. Mais heureusement, grâce à "mes pères", le biologique auprès de qui j'ai appris la patience, la débrouillardise et l'art de manier les outils, et celui à qui je peux demander de l'aide (dans l'invisible) quand après avoir tout essayé, j'ai l'impression d'être dans une impasse, j'ai réussi. Rien que le chapeau (situé à plus de 2 mètres de hauteur et je n'ai qu'un tabouret pour monter dessus) était si lourd (je n'ai plus vingt ou même quarante ans), que je me suis sentie soudain acculée à mes limites physiques et humaines. Je me suis arrêtée, j'ai écrit un peu, puis mue par une certitude d'y parvenir quand même, je suis retournée vers l'armoire et mon tabouret. Je ne raconte pas en détail mais ça y est. Ouf ! Photo de la base.

Ce n'est pas une armoire de valeur mais c'est une très vieille armoire qui a certainement près de cent ans (ou  plus). On y voit encore les marques faites par mes ancêtres pour repérer les morceaux (haut, bas, g pour gauche, d pour droit - des beaux H, B, G et D majuscules comme on les apprenait à l'école autrefois. Elle a subi beaucoup de déménagements, montages et remontages, et il est clair que ce n'est pas une armoire de chez but ou de chez ikéa. Elle résiste :-D

samedi 19 avril 2014

JOYEUSES PAQUES

Une jolie carte que ma fille B. m'a adressée pour me souhaiter de JOYEUSES FETES de PAQUES.
Pour les autres envois, c'est ici.
JOYEUSES PAQUES à toutes et à tous. Les mots me manquent un peu mais mes vœux sont sincères.
Bien amicalement, Marie K.




 

vendredi 11 avril 2014

La vie, la mort... un an déjà

Tout juste un an. La mort lui faisait peur, la vie encore plus... Après deux semaines pleines à essayer mais ne pas oser - ce que j'ai appris APRES, elle avait laissé un "journal" - elle s'est enfin décidée... C'était le jeudi 11 avril, un peu après midi. Toute la journée (plus encore que tous ces derniers mois où je parvenais de temps en temps à non pas oublier mais éloigner cette pensée de moi) j'ai porté ce lourd secret dans mon cœur, répondant invariablement "oui ça va" à ceux et celles que j'ai croisés aujourd'hui. Le cœur serré. Le cœur lourd. Mais ainsi va la vie, faite de faux-semblants, faite de douleurs que l'on doit garder pour soi parce qu'il n'y a personne en face pour les accueillir.
Elle, c'était, c'est, ma sœur. Ma petite sœur Domi.
Je pourrais en parler de long en large, y compris de nos désaccords. Mais nous nous aimions profondément et elle a pris la peine de me laisser un  message sur son ordinateur portable avant de "s'en aller". Dommage qu'elle ne m'ait pas téléphoné. J'aurai toujours au fond de moi la pensée, la croyance, que j'aurais pu trouver les mots pour l'en empêcher. Mon cœur est triste. Mes larmes ne coulent plus depuis longtemps. Trop de drames. Trop de souffrance. Mais mon cœur pleure. A tous ceux qui me disent : "Elle est bien où elle est maintenant" je réponds : "Qu'en savez-vous ?" J'ai rêvé d'elle récemment. Je la voyais passer dans un groupe de personnes qui dansaient. J'ai traversé la foule pour la trouver,  pour lui parler. Quand enfin je l'ai trouvée, je lui ai demandé : "Comment tu vas ? " Elle m'a répondu : "Ben, tu vois bien". J'en suis restée toute bouleversée.

Ma petite sœur et moi, bien des années auparavant

dimanche 6 avril 2014

Prendre du temps pour soi

 
Bon dimanche à tous et à toutes.
Ma fille B. reconnaîtra le petit animal qui se tient dans un petit coin de son bureau. Aujourd'hui, il  m'a inspiré une photo et je partage ce que cette adorable petite tortue me souffle à l'oreille : "Prends du temps pour toi", ce que je ne manque pas de faire le dimanche. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages mais le ciel reste bleu. Pas envie de sortir, juste ne rien faire et visiter quelques blogs amis.
 
ciel du jour
 

dimanche 30 mars 2014

Au parc...

Passage aux urnes dans l'après-midi puis au parc en fin de journée. Le magnolia semble gonflé à bloc, mêlant ses fleurs couleur fuchsia à ses fleurs blanc rosé. L'odeur en est presque entêtante lorsqu'on s'approche de près mais bien agréable. Un petit oiseau s'ébroue dans une petite flaque d'eau non loin de là. Une tulipe est perdue, isolée au milieu de nulle part, seule. Et plus loin les jonquilles se dressent, fières de nous annoncer que le printemps s'est installé.